• Ancien article "Blogorama"...

    La table des saisons (pédagogie Steiner)  (Bricolage, déco, jardinage, cuisine) posté le mardi 01 juin 2010 17:56

    Blog de melimelodesptitsblanpain :Méli Mélo des p'tits Blanpain!, La table des saisons (pédagogie Steiner)

    Voici ma modeste petite table des saisons, en hiver...  J'ai du la placer en hauteur, car avec les deux plus petits loulous et le chat, il n'en serait point resté grand chose! {#}

     

    LA TABLE DES SAISONS

    Les fêtes se manifestent par des coutumes multiples et variées qui, en chaque point de la terre, sont imprégnés des différents traits de caractère des peuples.
    Issues naguère de cultes religieux, c'est leur signification profonde qui était vécue; de nos jours, elles sont devenues de plus en plus, routine et traditions.
    C'est pour cela qu'il est important de pénétrer ces coutumes et traditions d'un regard neuf, de leur donner consciemment une forme nouvelle.

    Avec les enfants, nous tiendrons compte de leurs stades de développement.  Le petit enfant est, par tous ses sens, relié à ce qui se passe dans le monde, il intériorise profondément et c'est d'abord dans l'action par imitation qu'il en "saisit" le sens.

    Ainsi ce que l'adulte a acquit par sa pensée, sa mémoire...il doit le rendre visible à l'enfant par des gestes qui traduisent sa façon d'être intérieure.

    Si nous voulons célébrer les fêtes chrétiennes en suivant l'évolution de la nature au cours de l'année, la table des saisons devient importante.

    C'est sur elle que résonne, en un subtil accord, ce que la nature nous offre et ce que les fêtes veulent nous dire.

    D'une part, nous nous penchons avec amour sur tout ce qui vit et meurt au dehors, et d'autre part, nous nous efforçons de mieux comprendre ce qui s'est passé il y a deux mille ans et qui peut être encore vivant aujourd'hui, c'est-à-dire les arrière-plans des fêtes.

    En nous s'éveille alors l'attitude intérieure qui nous permet de rendre visible aux enfants les mystères de l'univers.

    Le petit enfant vit ces relations par le canal de perceptions sensorielles riches et nombreuses, qui se reproduisent tous les ans; il les vit de manière directe justement quand il ne reçoit ni explications, ni commentaires.

    En grandissant, il arrive à saisir de plus en plus de correspondances.

    Ainsi la table des saisons peut devenir le coeur de la famille ou de la classe, une source qui nous enrichit quotidiennement et stimule notre imagination créatrice pour les périodes de fêtes.  C'est à travers la préparation de la fête, son apogée et son extinction, que se reflète une existence rythmée et vivante.

    Cet endroit privilégié aidera l'enfant à ressentir toujours d'avantage les évènements au cours de l'année.

    Il faut remarquer que le petit enfant possède encore un rapport spontané et direct avec la nature, sa joie peut éclater devant ce qui nous paraît comme un infime détail!

    Dans tous les cas, ce sont d'abord les phénomènes qui se déroulent dans son environnement proche qui attirent l'attention de l'enfant.

    Pour apprendre à aimer et apprécier les beautés de la nature d'une manière de plus en plus large et profonde, l'enfant a besoin de modèles (imitation).

    C'est grâce à l'intérêt de l'adulte et à son enthousiasme que l'enfant apprend à cultiver le respect et l'attention envers la nature.  C'est par imitation qu'il admire les merveilles de la nature, qu'il vient à les aimer et à en prendre soin .

    Nous prolongeons le rapport de l'enfant avec la nature quand nous introduisons celle-ci dans notre intérieur et nous en servons pour composer la table des saisons.

    Et si cela se fait à partir d'un vécu et d'une compréhension de l'adulte, alors l'enfant pourra trouver lui-même, dans sa vie future, le lien qui relie le cours naturel de l'année aux fêtes.

    REALISATION CONCRETE DE LA TABLE DES SAISONS

    Elle sera installée sur un petit meuble, un coffre..., dans un endroit central, à hauteur du regard des enfants.

    Les couleurs:

    Nous la recouvrons d'un tissu de couleur, grâce auquel l'ambiance d'une saison peut-être mise en relief.

    Pour le choix des couleurs, le jeu de la lumière et de l'obscurité au fil des saisons sera d'une bonne aide.  En effet, les couleurs naissent de la rencontre entre la lumière et l'obscurité, comme nous l'enseigne Goethe ou comme nous pouvons l'observer lors d'un lever ou coucher de soleil.

    Lorsque l'obscurité commence à s'éclairer, nous avons un bleu violet, lorsque la clarté augmente, le bleu s'affirme, puis devient de plus en plus pâle.

    Lorsque la lumière commence à se troubler vient le jaune, et lorsque cet obscurcissement s'intensifie, apparaissent le jaune d'or et le rouge.

    De la rencontre de l'obscurité éclairée (bleu) avec la lumière un peu trouble (jaune) naît le vert.

    De la rencontre de la lumière intensément troublée (rouge) avec l'obscurité légèrement éclairée (bleu violet) naît le pourpre.

    Dans le cycle des saisons, c'est l'hiver qui amène la plus grande obscurité avec, à Noël déjà, une première éclaircie dans le bleu.

    Au printemps et à la période Pascale correspond un vert frais.

    A l'été, aux environs de la Saint-Jean: le jaune.

    A l'automne et aux environs de la Saint-Michel: rouge chaud et lumineux.

    Entre ces fêtes, on pourra choisir des couleurs intermédiaires, avec des tons plus nuancés.  

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    Ancien article "Blogorama"...

    Forum Maternage Proximal  (Grossesse, naissance et maternage!) posté le samedi 29 mai 2010 13:57

    Blog de melimelodesptitsblanpain :Méli Mélo des p'tits Blanpain!, Forum Maternage Proximal

    Dessin de Nicoz*

    Enfin un forum de discussion pour celles qui ont décidé "d'être mamans autrement"!

    http://maternageproximal.forumactif.net

    Forum créé par *Nicoz, maman d'une petite fille de 13mois et travaillant comme artiste peintre et illustratrice.  Nicoz est italienne et vit depuis 6 ans à La Rochelle.

     

    Elle a aussi un très chouette blog: http://maternage-proximal.blogspot.com

    N'hésitez donc pas à vous balader par là!  ...Et qui sait, vous m'y croiserez peut-être aussi ;o)  

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    Ancien article "Blogorama"...

    Extraordinaire sauvetage d'un impala par un hippopotame  (Nature, animaux) posté le vendredi 28 mai 2010 22:54

     

    Magnifique!  Cela se passe de commentaires!

    {#}{#}{#}{#}

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    Ancien article "Blogorama"...

    Méfiez-vous du "greenwashing"!  (Ecolo, Ethique, Trucs & astuces & co!) posté le lundi 17 mai 2010 09:09

    Blog de melimelodesptitsblanpain :Méli Mélo des p'tits Blanpain!, Méfiez-vous du 'greenwashing'!

    Je fais ici un gros "copier-coller".  Vous pouvez également lire l'article à partir du lien suivant:

    http://www.ecoconso.be/spip.php?article549&var_recherche=Persil%20eco

     

    Des produits verts … vraiment ?

    (12 avril 2010)

     

    Ces dernières années les arguments environnementaux se sont multipliés dans la publicité comme le montrent, par exemple, le rapport de l’ARPP en France (1) ou celui de Terrachoice (2) qui a mené une enquête au Canada, aux USA, au Royaume-Uni et en Australie.

    Par ailleurs le récent « éco-baromètre »(3), des études du CRIOC (4) et l’eurobaromètre (5) montrent que le consommateur belge est de plus en plus enclin à acheter des éco-produits mais qu’il ne sait pas toujours les identifier, l’information étant souvent fragmentaire ou difficilement vérifiable.

    Il est vrai que les fabricants ne les aident pas toujours, en bardant leur produits de vert, de termes comme « éco », « naturel  », « green » ou « respectueux de l’environnement  ». Il s’agit trop souvent de greenwashing ou d’écoblanchiment, qui consiste à donner une image verte à un produit ou service sans que cela ne corresponde nécessairement à la réalité.

    Le Conseil de la publicité (dont le but est « la promotion, la valorisation et la défense de la communication publicitaire et de sa liberté, facteur d’expansion économique ») a pourtant établi un code de la publicité écologique, c’est ce qui s’appelle de l’autorégulation. Evidemment cela n’empêche pas certains de continuer à abuser de vert, vu qu’il n’y a pas de sanctions.

    Devant un produit « vert » nous devons adopter une attitude critique  : ce produit est-il nécessaire ? N’y a-t-il pas une solution plus écologique, et si c’est vraiment le produit qu’il nous faut, est-on sûr qu’il soit aussi écologique que l’indique l’étiquette ? Voici quelques exemples actuels, dans les catégories emblématiques.

    Lessives - Persil EcoPower et Persil Pure & Natural

    Henkel nous offre deux exemples de greenwashing pour le prix d’un : Persil EcoPower et Persil Pure& Natural.

    Henkel réalise en particulier un matraquage publicitaire pour sa lessive Persil EcoPower, lancée en février 2010 « Pour des vêtements et un environnement plus propre ». L’année passée Henkel avait mené la même campagne en France, avec Le Chat Eco Efficacité et cette campagne avait reçu de vertes critiques, elle figure d’ailleurs en bonne place du flop ten publié par l’Observatoire Indépendant de la Publicité
    Avant même de s’intéresser au contenu, on retrouve sur l’emballage tout ce qu’il faut éviter en matière de greenwashing : du vert, une planète, la mention « lessive écologique », des petits logos verts inventés...
    Si l’on en croit l’étiquette, les tensioactifs sont 100 % d’origine végétale et 100% biodégradables. De plus la lessive est efficace dès 20°C. Très bien. Malheureusement rien n’est dit sur les autres composants de la lessive et aucun label officiel ne vient apporter une garantie à ces allégations.

    Eau en bouteille – Love my planet

    Delhaize nous propose maintenant une eau en bouteille « Love my planet » dans un emballage allégé, et composé partiellement de matières recyclées (aussi disponible en bouteille de verre) et produite dans une usine fonctionnant à l’électricité verte.
    Le Belge est champion du tri des déchets ! C’est d’ailleurs le comportement auquel il pense en premier lorsque l’on lui demande s’il fait déjà un geste pour l’environnement.
    L’exemple des bouteilles d’eau illustre parfaitement que cela n’est vraiment pas suffisant pour diminuer réellement son impact sur l’environnement. C’est qu’il existe une alternative beaucoup plus écologique  : l’eau du robinet. En plus d’une qualité qui n’a rien à envier aux eaux bouteilles, elle offre l’avantage de ne pas nécessiter d’emballage, de transport ou de traitement de déchets. C’est la prévention à la source. Autre aspect qu’on oublie régulièrement  : le consommateur va rarement chercher ses bouteilles d’eau à pied. Il prend donc sa voiture, aggravant du même coup le bilan environnemental de l’eau en bouteille.

    Electros - LG

    Vu sur le site de la FNAC : à l’achat d’un gsm LG Pop, un chargeur solaire est offert !

    Cependant l’analyse du cycle de vie d’un gsm montre que les impacts se situent à 80% (au moins) au niveau de la production de l’appareil et non de son utilisation. Mieux vaut alors prolonger la vie des appareils en les rendant robustes et réparables, avec des pièces de rechange disponibles pendant plusieurs années et ne pas pousser à l’achat de nouveaux portables toujours plus sophistiqués, avec des fonctions inutiles et plus vite « dépassés » et remplacés.

     

     

     


    Electros - Apple

    Apple invente … la prime à la casse pour les ordinateurs !

    Les fabricants utilisent de plus en plus l’argument de meilleure efficacité énergétique des nouveaux produits pour pousser à la consommation. C’est particulièrement vrai pour les électros et les voitures. Or il y a une règle de base : il faut que le nouvel appareil soit drastiquement plus économe pour pouvoir compenser l’énergie de sa fabrication (ce qui ne résout d’ailleurs pas les problèmes de surexploitation des matières premières).
    C’est pourquoi, avant même de choisir un nouvel appareil économe il faut se poser la question du besoin et chercher à réduire la consommation de l’appareil existant en l’utilisant au mieux.
    Et si vous franchissez le pas de l’achat n’oubliez pas de consulter topten.be et le « guide to greener electronics » de Greenpeace.

    Voitures - profusion de "labels"

    Les exemples de greenwashing en matière d’autos sont nombreux et font l’objet d’un article séparé. La plupart des marques ont adopté un «  label » pour distinguer les versions les plus sobres dans chacun des modèles de leur gamme.
    Les recettes employées pour abaisser la consommation sont souvent les mêmes : meilleure aérodynamique, moindre poids, rapports de boîte allongés, indication de changement de vitesse, pneus à faible résistance, start & stop… c’est tellement simple que l’on se demande pourquoi ces techniques ne sont pas généralisées à toutes les voitures neuves. C’est un des problèmes de ces « labels », ils ne concernent en général que quelques versions, le reste de la gamme étant beaucoup moins économe et, au lieu de faire un effort global, certains constructeurs se donnent une bonne image à peu de frais.
    Petite question en passant : pourquoi fabriquer des voitures qui peuvent allègrement dépasser les 200 km/h alors que la vitesse maximale autorisée est de 120 km/h ?

    Produits jetables - Bic ecolutions

    Bic propose une gamme de produits (rasoirs jetables, stylo-bille , ruban correcteur …) nommée ecolutions utilisant du plastique recyclé ou du bioplastique selon le cas.
    Si l’utilisation de plastique recyclé et de bioplastique est à encourager, il ne faut surtout pas perdre de vue que le meilleur moyen pour éviter les déchets et préserver les ressources est d’éviter les produits jetables.
    Alors verts ces produits ? Le rasoir en bioplastique ne sera de toutes façons pas recyclé (sauf peut-être en France http://www.bicrecycle.com) et le stylo-bille n’est pas rechargeable. Quant aux liquides correcteurs  : autant s’en passer, même dans un emballage amélioré.

    (1) Bilan 2009 Publicité et environnement, autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP)
    (2) Les sept péchés de la mascarade écologique, avril 2009, Terrachoice
    (3) L’écobaromètre réalisé par C-Change et l’Université de Gand, mars 2010.
    (4) Eco-consommation - Evolution 1999-2008, CRIOC
    (5) Europeans’ attitudes towards the issue of sustainable consumption and production, Eurobaromètre Flash n°256, juillet 2009
    (6) Cette pub pour le chat figure en bonne place du flop ten publié par l’Observatoire Indépendant de la Publicité

    Intéressant à consulter pour aller plus loin :

    Le prix Pinocchio organisé par les Amis de la Terre France, le prix Pinocchio a pour but "d’illustrer et de dénoncer les impacts négatifs de certaines entreprises françaises, en totale contradiction avec le concept de développement durable qu’elles utilisent abondamment". Trois catégories sont définies : droits humains, environnement et greenwashing. Les résultats ont été publiés en novembre 2009.

    Le site de l’Observatoire indépendant de la publicité Celui-ci "milite pour une meilleure et réelle prise en compte de l’environnement en France, en faisant en sorte que soit limité et contrôlé l’impact de la publicité sur l’environnement et stoppée l’utilisation abusive de l’argument écologique".

    Le guide du greenwashing publié par les publicitaires eco-socio-innovants.  

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    Ancien article "Blogorama"...

    20 cents le t-shirt, c'est indécent!  (Ecolo, Ethique, Trucs & astuces & co!) posté le lundi 17 mai 2010 08:48

    Blog de melimelodesptitsblanpain :Méli Mélo des p'tits Blanpain!, 20 cents le t-shirt, c'est indécent!

    Je copie ici un mail reçu d'Oxfam.  Signez pour des "vêtements propres"!  Merci pour votre attention!

     

    Oxfam-Magasins du monde - Salaire décent

    20 cents le t-shirt, c'est indécent !

    Indécent effectivement ! Parce que 0,2 €, c'est ce qui revient à la couturière de Chine, d'Inde, du Bangladesh ou d'ailleurs qui a fabriqué un t-shirt vendu 20 € chez Carrefour, Cora, Aldi, Lidl, Trafic...*

    Et 20 cents, ce n'est pas suffisant pour se loger, se nourrir, se vêtir, aller à l'école, avoir accès aux soins de santé...

    Pourquoi si peu ? Parce que les grandes surfaces sont des superpuissances économiques en position dominante. Elles concentrent un pouvoir énorme qui leur permet d'imposer leurs règles aux travailleurs du Sud et du Nord.**

    Comment agir ? Interpellez Aldi, Carrefour, Cora, Lidl et Trafic pour réclamer un salaire décent pour les travailleurs de l'habillement.

    Je signe !

    Utilisez aussi votre pouvoir d'achat. Informez-vous et favorisez des produits utiles, de qualité, réutilisables, réutilisés, réparables, locaux, issus d’une économie sociale, solidaire ou équitable.

    * Découvrez où "disparaissent" les 19,8 euros restant.
    ** Plus d'infos dans
    La grande distribution pour les nuls ou dans Déclics, le magazine d'Oxfam-Magasins du monde.



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