• "Le jour où j'ai appris à vivre" de Laurent Gounelle

    "Le jour où j'ai appris à vivre" de Laurent Gounelle

    Ce livre a, pour moi, énormément fait écho à ma réflexion à propos de ma citation favorite: "Sois le changement que tu veux voir dans le monde" (Gandhi) mais aussi par rapport à ce qui se passe au niveau écologique et qui peut générer de l'éco-anxiété.  Mais pas seulement…  Il ouvre aussi la réflexion sur la colère que nous pouvons éprouver face à l'autre, au lieu d'essayer de "se retrouver dans l'autre".  Peut-être une façon d'être un peu plus en paix avec soi et avec le monde.

     

    Résumé:

    Et si tout commençait aujourd'hui ?

    Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l’instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire… vous auriez préféré ne pas l’entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.
    C'est ce qui va arriver à Jonathan dans ce nouveau roman de Laurent Gounelle. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie. Ce roman, dont l’intrigue est basée sur des expériences scientifiques réelles, éclaire d’une lumière nouvelle notre existence et nos relations aux autres, et apporte un souffle d’air pur dans notre vie.

    Un nouveau roman lumineux et positif de Laurent Gounelle par l’auteur de L’homme qui voulait être heureux, Les dieux voyagent toujours incognito et Le philosophe qui n’était pas sage.

    Les romans de Laurent Gounelle sont tous des best-sellers, traduits dans le monde entier.

    Quelques extraits que j'ai particulièrement appréciés:

     

    • p.74 Ce n'est qu'à la fin de sa vie qu'il réalisa que la plupart de ses ennuis étaient la conséquence de sa vision du monde, pas la cause...

     

    • p.113 Pas facile de trouver le bonheur au fond de soi quand le monde tourne de travers.  Difficile de faire abstraction de ce qui ne va pas. 

     

    • p.117 C'est dur de trouver la paix intérieure quand on vit dans un monde égoïste et violent contre lequel on doit lutter en permanence. (…) Et pourtant, s'indigner contre des choses qu'on ne maîtrise pas, n'est-ce pas une recette de la dépression?  (…) Il faut bien que quelqu'un se lève contre les dérives de la société.  On ne peut pas rester les bras ballants à déplorer ce qui se passe, et continuer sa petite vie comme si de rien n'était.  (…)  <<Donnez-moi le courage de changer ce qui peut l'être, d'accepter sereinement les choses que je ne puis changer, et la sagesse de distinguer l'une de l'autre.>>

     

    • p.122 Crois-moi, la lutte est vaine et, comme le disait Lao Tseu il y a deux mille cinq cents ans: <<Mieux vaut allumer sa petite bougie que maudire les ténèbres.>>

     

    • p.123 Cherche le divin en toi plutôt que le diable chez les autres.

     

    • p.145 Quand on marche, le temps passe plus lentement.  La culture de l'immédiateté et de l'ultra-réactivité dans laquelle on baigne nous amène à n'être plus présent à rien.  En marchant, on se replonge dans le temps de la nature, de l'univers, du cosmos.  Le temps de la vie.  On se reconnecte à soi-même. (…) Gratitude envers la vie, la beauté du monde, le parfum du vent, et la lumière si belle quand le soleil s'incline doucement, amorçant sa révérence.  Ses anciennes préoccupations lui semblaient loin.

     

    • p.146 Tous les hommes sont reliés. 

     

    • p.147 Puisqu'on est tous reliés, en luttant contre les autres, on lutte contre soi-même.

     

    • p.173 Les relations sont l'essence de notre vie.  (...) Certains croient pouvoir vivre sans dépendre de personne.  Ils pensent que leur bonheur ne dépend que d'eux-mêmes.  C'est une illusion monumentale.

     

    • p.204  Le monde est la résultante de nos actes individuels. Se changer soi-même est la seule voie vers un monde meilleur. Un monde meilleur où il fait bon vivre.

     

    • p.238  A quoi bon répondre?  On ne lutte pas contre les préjugés...

     

    • p.239  <<Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.>>  (...)  En fait... j'ai décidé de moins râler contre les maux de la société, mais de prendre juste ma part de responsabilité.  J'ai réalisé que c'était plus important pour moi d'être ok avec moi-même que de donner des leçons aux autres.

     

    • p.285 Si chacun de nous était conscient de l'immense valeur qui est la sienne, c'est toute la face du monde qui serait changée.
      Mais on vit dans une société où l'on dit rarement aux gens le bien que l'on pense d'eux. On a beaucoup de pudeur à l'exprimer et, finalement, beaucoup de retenue: chacun garde secrètement en soi ses opinions positives comme des graines qu'on laisserait se dessécher au fond de sa poche au lieu de les semer ou de les confier au souffle du vent, à la terre et à la pluie.
      C’est peut-être la raison pour laquelle les gens ne sont pas habitués à recevoir de tels messages, et c’est difficile de faire un compliment sincère à quelqu’un sans que ce soit mal interprété ou que l’on vous prête des intentions sournoises. Et si par une chance inouïe votre sincérité n’est pas remise en cause, alors cette personne va souvent tenter de minimiser par tous les moyens la qualité que vous lui prêtez, dans un élan de modestie qui cache l’embarras à recevoir un cadeau aussi inhabituel.

     

     Autre livre de Laurent Gounelle: "Dieu voyage toujours incognito"

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