Photo prise le 31/07/2010.  Sur les chemins GR, entre Cahors et "Les Mathieux"... 

Me voici de retour pour quelques nouvelles fraîches!  Toujours depuis le Mc Do de Cahors!  Mais cette fois-ci, quelle horreur, depuis "l'espace de jeu"...  Plutôt espace de stress qu'autre chose...  Les parents sont assis comme dans un auditoiré d'école...  A la façon de la culture du riz en balcon!  Cela me rappelle les jours de remise de bulletins à l'école, à Ixelles, à St-Boniface Parnasse!!!  Et les "gosses" - j'ai horreur de ce mot, mais ici, c'est à ça qu'ils sont réduits - hurlants, dans le dédale des jeux, labyrinthe HLM placé devant nous, à l'image du grand écran de cinéma...  Le défouloir hurlant gigantesque!  L'horreur vraiment!

Il faut dire qu'aujourd'hui, c'est jour d'orage et de pluie, ici à Cahors...

Je pensais charger quelque "plus anciennes" photos de l'appareil photo vers l'ordi, puis vers le blog, mais cela va ainsi: les photos plus anciennes: 101-9999 s'arrêtent donc à 9999, les 28 plus récéntes commencent à 102-0001  et vont jusqu'à 102-0028 et ce ne sont que ces 28 dernières que je parviens à transférer de l'appareil photo à l'ordi!  :O(  Et comble de malheur, j'avais préparé depuis le studio des textes via "WordPad", mais ils se mettent en document "Microsoft" et je n'arrive pas à les copier-coller vers le blog!!! :O(((

Vive la technologie, hein!!!

Enfin, j'en reviens à nos dernières nouvelles!!!

Ici, tout va bien!  Hier, quelle promenade!  Nous avons fait 4 km avec toutes nos p'tites lucioles!!!  Depuis l'escalade au pieds du pont Valentré, dans la montagne jusqu'aux (lieu dit?) "Les Mathieux" où heureusement il y avait un gîte d'étape pour les braves marcheurs de Compostelle!!!  Où nous avons été accueillis par de l'eau fraîche, sirop de menthe, café et trajet de retour en camionnette à Cahors centre!!!  Quelle bénédiction!!!

Qu'avons nous découvert par ici?

- Le joli village de "Montcuq"!!!  ;o)  Où nous sommes montés tout en haut de la tour, pour avoir une vue plongeante sur la région!  Montcuq est entouré de jolis champs de tournesols!!!  Cela me rappelle la route vers l'Espagne, étant enfant!  Et puis, toujours sur la route de Montcuq, on découvre le vignoble de Cahors!

- Le lac de Catus.  Très agréable pour aller se baigner (gratuitement) en famille...

- "Castelfranc", près de son pont, possibilité de se baigner...  Les enfants, les pieds dans l'eau, avec leurs épuisettes, à la pêche!

- La piscine de Cahors, située sur un îlot, au milieu du Lot, elle offre une piscine avec des toboggans, une piscine classique et une pataugeoire pour les p'tits loups...

- Uzech-les-oules: village de potiers.

Enfin, je continuerai toutes ces descriptions une prochaine fois, plus en détails, avec photos à la clef!

A part cela, visite de "poupous" pigeons sur le balcon de notre studio...  A l'assaut de quelques miettes oubliées...  Et les p'tites hirondelles qui ont maintenant quitté leur nid...

Bisous à tous!

A bientôt!  

Le 13 juillet 2010, découverte du Vieux Cahors, en charrette tirée par des ânes!  

Salut à tous!!!

Je profite donc de la connection "Wi-Fi" du Mc Do de Cahors, ce midi, afin de vous donner enfin quelques nouvelles!!! (Et oui, nous n'avons pas encore de connection internet au studio!)

Voilà donc déjà un peu plus d'une semaine que je suis arrivée à Cahors avec les loulous!

Dimanche 11 juillet, vers 4h du matin, en compagnie de "tonton" (Franck), nous prenions donc le départ d'Ophain (Belgique) pour arriver à Cahors vers 14h30...  Nous avons fait très bonne route!  Belle halte, sur le temps de midi, à Argenton s/Creuse! (P'tit clin d'oeil à "Fred et sa roulotte Magik"!)

A peine arrivés, Fred nous a accueillis par un bon "déverrouillage de jambes"!!!  Je pense que nous avons fait le tour de Cahors, à pied, en long et en large!!!

Mardi soir, vers 22h30, veille du 14 juillet, nous assistions au magnifique feu d'artifice, tiré depuis le Pont Valentré.

Mercredi soir, papa et maman, faisant route pour l'Espagne, sont passés nous faire un coucou et récupérer tonton!

Toute la petite famille se porte donc bien!

Sur la photo, vous pouvez voir la photo des garçons s'abreuvant (et s'amusant!!!) à une fontaine!  Ici, ce n'est pas ça qui manque, et heureusement!  Vu la chaleur, environs 34° à l'ombre! 

Pour le moment, nous logeons, provisoirement, dans un petit studio avec balcon, au 4ème étage d'un immeuble (Ouf, il y a l'ascensceur!!!)  Un petit parc clôturé, avec jeux pour enfants non loin de notre logement...

Nous avons une belle ancienne maison à restaurer en vue, dans un petit village au calme, à une bonne demi-heure de Cahors...

Cette après-midi, nous visitons une autre maison à Catus, également environs une demi-heure de route de Cahors.  Nous en profiterons pour aller au lac là-bas.  Depuis le temps que les petits nous demandent pour aller se baigner!!!

Ici, nous avons fait la connaissance d'une sympathique famille de 6 enfants.  Mais déjà plus grands.  Le cadet à 12 ans.  Les enfants avaient été déscolarisés durant 5 ans.  C'est par ce biais, l'Instruction en famille, que j'avais fait la connaissance de la maman de cette charmante famille, via le net, avant-même d'arriver sur Cahors...

Bon, je vous laisse-là!

A bientôt!

Bisous de nous tous!

Si vous passez à Cahors, n'hésitez pas à pénétrer dans la Cathédrale Saint-Etienne!  Sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, cet édifice par sa beauté architecturale vaut le détour...

Cathédrale Saint-Étienne de Cahors

La cathédrale romane de Cahors ^[1], édifiée de 1080 à 1135, est un des premiers et des plus vastes édifices français à coupoles sur pendentifs.

Description

Véritable joyau architectural, elle fut édifiée au XI^e siècle par l'évêque Géraud de Cardaillac, sur l'emplacement de l'ancienne église bâtie au VII^e siècle par saint Didier. Elle fut bâtie et construite grâce aux libéralités de Dagobert, par l'évêque Géraud III vers 1090. Elle fut consacrée par le pape Calixte II le 10 septembre 1119, et fut achevée vers 1135.

C'est une église forteresse d'allure austère, militaire. D'ailleurs les évêques n'étaient-ils pas aussi comtes et barons de Cahors ?

La façade rajoutée entre 1316 et 1324 par Guillaume de Labroue, cousin de Jean XXII, renforce encore cette impression : lourde, ressemblant à la muraille d'un château, le narthex surmonté d'un beffroi encadré de deux tours, à peine est-elle aérée par six baies étroites, un portail à triple voussure surmonté d'une galerie et d'une rose.

L'intérieur frappe par l'absence de transept.

Elle appartient au style à coupole du sud-ouest. Avec une façade fortifiée romane, dont le portail roman, réalisé entre 1140 et 1150, forme un avant-corps sur la façade nord.

La nef

Bien éclairée, elle se développe sur 20 m de large et quarante-quatre mètres de long. Deux puissantes coupoles sur pendentifs, de style byzantin, culminant à 32 mètres, reposent sur six forts piliers. Seule Sainte-Sophie de Constantinople dépasse l'amplitude de cette nef.

Une des coupoles est décorée de fresques du XIV^e siècle ^[2], représentant la lapidation de saint Étienne et huit prophètes montés chacun sur un animal à la manière des dieux grecs ou hindous. Outre la fresque, de nombreux éléments de peinture médiévale ont été mis au jour sur les murs de l'édifice.

L'abside

De style gothique sur fond roman, dans laquelle on peut voir huit colonnes à chapiteaux sculptés, est dotée de trois absidioles décorées de sculptures. L'ensemble forme une belle harmonie de couleurs où la blancheur de la nef contraste avec la coloration des peintures et des vitraux du chœur.

L'église comporte plusieurs gisants dont celui du bienheureux Alain de Solminihac et, dans la chapelle du chevet, une précieuse relique, la Sainte Coiffe qui enveloppait la tête du Christ et qui aurait été rapportée par Géraud de Cardaillac, évêque de Cahors, à son retour d'un voyage en Terre sainte vers 1113.

Le portail

Sculpté en 1135, il fut transféré au XIII^e siècle sur la façade nord. Ce portail à voussures est surmonté d'un remarquable tympan dont les sculptures, rappelant celles de Moissac, sont d'un style transitoire entre le roman et le gothique. Le thème en est l'ascension triomphale du Christ. Jésus, debout, la main droite levée en signe de bénédiction et d'au revoir, une bible dans la main gauche, est entouré d'une gloire ovale (ou mandorle) qui souligne le mouvement ascensionnel. De chaque côté du Christ, deux anges semblent expliquer le miracle aux apôtres, qui, sous leurs arcatures trilobées, entourent la Vierge.

À gauche, un personnage isolé dont l'attitude et le vêtement différent de ceux des apôtres, représente probablement le sculpteur qui signe ainsi son œuvre.

De part et d'autre des anges, est racontée l'histoire de saint Étienne, patron de la cathédrale, telle qu'elle figure dans les Actes des Apôtres. Au-dessus de la mandorle, quatre angelots accompagnent le Christ dans son ascension.

L’archivolte est ornée de personnages très maigres, très longs et se faisant face. Ils illustrent des scènes de chasse, le combat des vices et des vertus.

À remarquer aussi, les voussures sculptées et les corbeaux de la corniche.  

Cloître de la cathédrale Saint-Etienne

Par la chaleur de l'été, il est bien agréable de se promener dans ce joli cloître!  Les pierres deviennent de vraies dentelles!  Et voir le ciel bleu depuis les voûtes est un spectacle très agréable...

 

Le cloître

Une porte, à droite du chœur, permet d'accéder au cloître gothique flamboyant qui fut édifié en 1504 par l'évêque Antoine de Luzech. Les sculptures profanes représentant des coquillards, des buveurs, des musiciens, un architecte au travail, ont peut-être été copiées sur celles de Cadouin.

On peut voir sur une pierre carrée se disputer deux pèlerins, l'un tenant une coquille.

Au nord-ouest, la petite Vierge sous son dais de coquilles, est une des rares représentations religieuses épargnées par les protestants.

Sur le côté ouest, la chapelle Saint Gaubert, dont la voûte est ornée de peintures de la Renaissance italienne et les murs, de fresques du XV^e siècle, représentant l'enfer et le Jugement dernier, contient un musée d'art sacré. Des vêtements sacerdotaux et les portraits de 93 évêques de Cahors y sont exposés ^[3]. 

...Voici donc, comme promis, quelques photos de Cahors, prises le 12 juin 2010...

Et un gros "copier/coller" depuis Wikipédia pour l'explication! ;o)

 Pont Valentré

Le pont Valentré (en occitan pont de Balandras), également appelé pont du Diable, est un Pont fortifié du XIV^e siècle franchissant le Lot à l'ouest de Cahors, en France. Il offre aujourd'hui, avec ses trois tours fortifiées et ses six arches précédées de becs aigus, un exemple de l'architecture de défense du Moyen Âge, devenu le symbole de la ville de Cahors.

Il est classé monument historique depuis la première liste de 1840^[1].

Histoire

Construit aux temps des guerres franco-anglaises, le pont Valentré, par lequel on pénètre, mais seulement à pied, toujours dans la ville de Cahors, constitue un exemple rare d'architecture militaire française de cette époque, et l'un des plus beaux ponts médiévaux fortifiés subsistant encore.

Il fut décidé par les consuls de la ville en 1306, et la première pierre fut posée le 17 juin 1308. Il avait une fonction de forteresse, destinée à défendre la ville contre les attaques en provenance du sud. Toutefois, ni les Anglais, ni Henri IV ne l'attaquèrent.

En dos-d'âne, long de 138 mètres, avec six grandes arches ogivales gothiques de 16,50 mètres, ce pont est flanqué d'avant-becs crénelés et surmonté de trois tours carrées à créneaux et mâchicoulis dominant l'eau de 40 mètres. Deux barbacanes protégeaient son accès, mais celle du côté de la ville a disparu.

La construction devait entraîner la création d'un second axe commercial est-ouest, qui était jusqu'alors nord-sud. La ville subit ainsi une importante modification qui allait se répercuter sur toute la cité. Le pont était protégé spirituellement par une chapelle dédiée à la Vierge dans le châtelet occidental.

Il fut achevé en 1378, son aspect initial a été sensiblement modifié au cours des travaux de restauration entrepris en 1879.

Il est situé sur la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et sur le sentier de randonné GR 36.

La légende du pont Valentré

La construction en s'éternisant sur plus d'un demi-siècle (le pont a été commencé en 1308 et achevé en 1378), fit naître la légende que chaque cadurcien se plaît à raconter. Exaspéré par la lenteur des travaux, le maître d'œuvre signe un pacte avec le Diable. Selon les termes de ce contrat, Satan mettra tout son savoir-faire au service de la construction, et s'il exécute tous ses ordres, il lui abandonnera son âme en paiement. Le pont s'élève avec rapidité, les travaux s'achèvent, le contrat arrive à son terme. Pour sauver son âme, car il ne tient pas à finir ses jours en enfer, il demande au diable d'aller chercher de l'eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible.

Satan revint naturellement bredouille, l'exercice étant impossible, et perdit son marché. Décidé à se venger, le diable vient chaque nuit desceller la dernière pierre de la tour centrale, dite Tour du diable, remise en place la veille par les maçons.

En 1879, lors de la restauration du pont, l'architecte Paul Gout fait apposer dans l'emplacement vide, une pierre sculptée à l'effigie du démon qui depuis, reste désespérément accroché, les griffes prisonnières du ciment.