• Salon "Valériane" 2013

    Ancien article "Blogorama"...

    Salon "Valériane" 2013  (Sorties, rencontres, balades, visites) posté le mardi 10 septembre 2013 22:40

    Blog de melimelodesptitsblanpain : Méli Mélo des p'tits Blanpain!, Salon "Valériane" 2013

     Ce week-end (6, 7 et 8 septembre 2013), avait lieu à Namur Expo (Belgique) la 29ème édition du salon bio Valériane.  Un rendez-vous que j'apprécie toujours beaucoup!

    Cette année, les producteurs bio wallons étaient à l'honneur.  Il faut savoir qu'en Wallonie, une vague de plus ou moins 100 producteurs se convertissent chaque année à l'agriculture biologique, renforçant ainsi les quelques 1200 producteurs bio déjà actifs dans notre région.

    Ainsi, dans le hall d'entrée, nous pouvions découvrir pas moins de 300 variétés de pommes anciennes!

    Mais Valériane, ce sont aussi des conférences et des ateliers.  Notamment, sur des thèmes comme l'alimentation mais aussi la politique du lait, la survie des abeilles ou encore l'éco-bioconstruction.

    Quelques 300 exposants, principalement de Belgique et de France, dans les domaines aussi variés que l'alimentation et l'agriculture, le jardinage, les associations environnementales, l'habitat et énergies, l'habillement et fibres textiles, l'artisanat, l'hygiène et santé, le tourisme, la librairie, presse et éditions, les vignerons,... étaient présents ce week-end.

    Laissez-moi vous présenter, ci-dessous, quelques-uns des "petits trésors" ramenés du salon! ;o)

     

     

    Blog de melimelodesptitsblanpain : Méli Mélo des p'tits Blanpain!, Salon "Valériane" 2013

     A peine rentrée du salon, mes sacs posés sur la table de jardin, je suis assaillie par une horde de lutins - d'abord très contents de me retrouver et de m'offrir dessins et bonbons! - trop contents de déguster ce petit plaisir que je leur avais déjà ramené lors de ma précédente visite à Valériane...

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    ...Les fameuses myrtilles "Bluet des Vosges"!

    C'est une marque déposée pour la bluberrie canadienne.  Elle est cultivée au Girmont Vald'Ajol, petite commune située dans le massif vosgien à 600m d'altitude.

    Pour plus d'infos: www.bluet-balandier.fr

     

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    Bref, une myrtille de belle taille, ferme et délicieuse qui disparaît très vite dans les petits bidons gourmands! ;o)

     

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     Je me suis fait un petit plaisir en m'offrant ce mélange de thés parfumé, fraise-lotus-litchi, des "Jardins de Gaïa", nommé "Jolie Maman"! 

    J'aime beaucoup cette marque qui propose souvent des mélanges de thés et tisanes originaux de qualité, bio et équitables!

    Pour plus d'infos: www.jardinsdegaia.com

     

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     ...Un petit pain aux figues, noisettes et pruneaux!

    Plus d'infos: "Boulangerie Benoît Segonds": www.benoit-segonds.be

     

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     Alors là, je connaissais déjà la marque Isola pour certains de ses laits végétaux, mais je ne m'imaginais pas l'étendue de leur gamme!  Une gentille dame de leur stand m'en a fait goûter pas mal! ;o)  J'ai ramené celui-ci qui est une boisson d'orge torréfié car les garçons aiment boire ce qu'ils appelent "leur petit café" (généralement chicorée ou café d'épeautre...).  Bien vu, ça leur plaît! ;o)

     

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     Mais qu'est-ce que c'est que donc ça??!  ...Une petite peau de mouton toute brune pour futur bébé!  Provenant d'une tannerie allemande écologique.

    Et enroulé avec, un petit morceau de peau de mouton clair avec un petit papier enroulé racontant ce joli conte que j'aimerais vous partager!

    LES PETITES GENS DE SWABEDOO

    Une légende d'Amérique

     

    Il y a fort longtemps, sur la terre, il y avait de petites gens.  La plupart d'entre eux vivaient dans un petit village qui s'appelait Swabedoo (Wippidu) et s'appelaient Swabedoodahs (Wippidulien).  Ils étaient très heureux et se promenaient avec un sourire jusque derrière les oreilles et saluaient tout le monde.

    Ce que les Wippiduliens appréciaient le plus, c'était de s'offrir de douces petites fourrures chaudes.  Chacun portait sur son épaule un sac et ce sac était rempli de fines et douces fourrures.  Et c'était génial de donner une telle petite fourrure à quelqu'un; c'était une façon de lui dire: "je t'aime bien".  Et chacun se réjouissait d'en recevoir une.  Si on t'en offre une, si tu l'acceptes et tu sens contre ta joue sa douceur et sa chaleur et que tu la mets ensuite avec soin dans ton sac à fourrures, c'est merveilleux.  Tu te sens reconnu et valorisé et toi aussi, tu désires rendre ce bonheur à l'autre...  Les petites gens de Wippidu aimaient donc offrir de douces petites fourrures et ils aimaient en recevoir et leur vie était remplie de joie et de bonheur.

    En dehors du village, dans une grotte froide et noire se trouvait un grand lutin vert.  Il ne désirait pas vivre seul et parfois il s'en retrouvait fort triste.  Mais il ne s'entendait avec personne et en plus, il détestait échanger ces petites fourrures chaudes et douces.  Il trouvait ça trop bête.

    Un jour, n'en pouvant plus d'être seul, il alla dans le petit village et rencontra un gentil Wippidulien qui lui dit avec un gros sourire: "Quelle magnifique journée wippidulienne, n'est-ce pas?  Tiens, prends donc cette petite fourrure extra douce que j'ai spécialement préparé pour toi.  Je te rencontre si peu."

    Le lutin regarda autour de lui pour voir si personne ne pouvait l'entendre, puis il prit le petit Wippidulien par l'épaule et lui murmura dans l'oreille: "Sais-tu qu'à force de donner tes petites fourrures, un beau jour wippidulien, tu n'en auras plus?"  Il remarqua le regard du petit Wippidulien qui s'assombrit.  Puis il ajouta aussitôt en regardant dans le sac: "Il t'en reste 217.  Ne donne pas sans compter!"  Puis il repartit sur ses grands pieds verts et laissa derrière lui un petit wippidulien malheureux et effaré.  Le lutin savait pourtant que chaque Wippidulien avait une réserve de fourrure sans fin.  S'ils offrent une fourrure, ils en reçoivent tout de suite une autre.  Ils ne seront donc jamais de la vie en manque.  Mais il savait que ces petites gens étaient naïfs.  De plus, il avait découvert quelque chose en lui.  Et ce quelque chose, il voulait savoir si les Wippiduliens l'avaient aussi en eux.  C'est la raison pour laquelle il a menti à ce petit homme.  Puis il est repartit et s'est mis à attendre dans sa grotte.

    Peu de temps après, le petit Wippidulien rencontra un de ses bons amis avec lequel il échangeait souvent des petites fourrures.  Et celui-ci remarqua avec étonnement qu'il n'eut qu'un regard étrange de la part de son ami lorsqu'il lui offrit une fourrure.  de plus, il lui recommanda de faire attention à sa réserve de petites fourrures et il disparut tout aussitôt.  Et encore le même soir, trois de ses amis lui firent le même coup: "Désolé, mon vieux, je n'ai pas de petites fourrures douces pour toi aujourd'hui.  Il faut désormais que je fasse attentio à ne pas en manquer."

    Le lendemain, tout le monde au village était au courant. Chacun gardait ses petites fourrures.  De temps à autre, on en offrait, mais c'était compté!  Ils commencèrent à ne plus se faire confiance et gardaient leurs petites fourrures précieuses sous leur lit.  Il y eut des disputes à qui auraient le plus de petites fourrures et bientôt on commença à échanger les petites fourrures contre des objets, au lieu  de se les offrir tout simplement.  Le maire de Wippidu remarqua que le nombre de petites fourrures étaient limité, il décréta les fourrures monnaie d'échange et bientôt les gens se disputèrent à combien de fourrures revenaient une nuit d'hôtel ou un repas.  Il y eut aussi quelques cas de vols.  Le soir, dehors, on n'était plus sûr alors que jadis les Wippiduliens se promenaient le soir dans les parcs et dans les rues, se saluaient et s'offraient de douces petites fourrures chaudes.

    Et le pire advint: ces petites gens commencèrent à souffrir dans leur corps.  Ils eurent mal aux épaules et dans le dos et avec le temps de plus en plus de Wippiduliens eurent une maladie étrange: l'épine dorsale se ramollit!  Ils marchèrent penchés en avant, parfois jusque par terre.  Leur sac de fourrures traînait par terre.  Beaucoup de personnes commencèrent à croire que c'était dû au poids de ces petites fourrures et qu'ils feraient mieux de les laisser chez eux sous clé.  Et bientôt il n'y eut plus un seul Wippidulien portant un sac de fourrure.

    Le lutin, en voyant ça, se réjouit d'avoir menti.  Il a voulu voir si les petites gens ressentiraient la même chose et agiraient de la même façon que lui, lorsqu'il avait des pensées égoïstes.  Il était content de son résultat.  Lorsqu'il vint au village, on ne le salua plus et on ne lui offrit plus de petites fourrures.  Les petites gens le regardaient plutôt d'une façon méfiante.  Le lutin trouvait ça normal: "C'est la vie" disait-il.  Mais le temps passant, il y eut quelques malheurs.  Certaines personnes moururent.  Etait-ce dû à l'amollissement de l'épine dorsale ou parce que personne n'offrait quoi que ce soit aux autres?

    Tout bonheur disparut du village Wippidu.  Et lorsque le lutin appris cette nouvelle, il se dit: "Mon Dieu!  Je ne voulais que leur montrer comment était la vraie vie.  Je ne souhaitais pas leur mort."  Il réfléchit comment il pourrait réparer ce qu'il avait fait là.  Tout au fond de sa grotte, il avait découvert une mine secrète de pierres épineuses.  Pendant des années, il a travaillé pour les sortir de là, car il aimait leur manière d'être froides et piquantes.  et il aimait à voir ce tas toujours plus grand de pierres épineuses tout en sachant que c'était à lui.  Il décida de le partager avec les Wippiduliens.  Il remplit des centaines de sacs de pierres épinuses et les amena au village.  Lorsque les gens virent ces sacs, ils les acceptèrent avec joie et remercièrent le lutin.  Enfin ils avaient de nouveau quelques choses qu'ils pouvaient offrir.  mais il y avait unhic: cela ne faisait pas le même plaisir d'offrir une pierre froide que d'offrir une fourrure chaude.  Offrir une pierre épineuse était comme de donner la main, mais il manquait la chaleur de l'amitié.  Et on ne savait pas ce que le donateur avait derrière la tête en l'offrant parce qu'en fin de compte, ces pierres étaient froides et piquantes.  C'était chouette de recevoir quelque chose de quelqu'un, mais on s'étonnait tout de même et souvent les doigts en restaient blessés.  Lorsqu'on recevait une petite fourrure, on disait souvent: "Wouawh" mais maintenant, on disait: "Aille!"

    Certains d'entre eux recommencèrent à s'offrir des petites fourrures, et à chaque fois, le bonheur traversait celui qui donnait et celui qui recevait.  Mais, était-ce à cause des pierres ardues?  Plus jamais ne revint la mode de s'offrir une petite fourrure à chaque fois qu'on se rencontrait.  Les petites gens restèrent à tout jamais méfiants.  Il n'y eut que quelques gens qui continuèrent la tradition et qui remarquèrent que jamais ils ne vinrent à en manquer.

    On entendit les petites gens faire les remarques suivantes: petite fourrures douces?  Ca sert à quoi? - Et mes petits fourrures chaudes, les appréciera-t-on? - J'ai offert une petite fourrure et lui m'a donné une pierre piquante.  Plus jamais je ne serai aussi bête! - On ne sais jamais à quoi s'en tenir.  Aujourd'hui, une fourrure, demain une pierre. - Si tu ne me donnes pas de pierre piquante, tu n'en auras pas non plus. - J'aimerais offrir une petite fourrure à mon petit, mais il n'en est pas digne. - Parfois, je me demande si grand-père a encore des fourrures à la banque!

    Sans doute que chaque Wippidulien aurait aimé retourner à l'époque des échanges de petites fourrures douces et chaudes.  De temps à autre, on se disait: "Comme c'était beau, jadis, quand je recevais une petite fourrure."  et, en pensée, on sortait dans la rue et on offrait à qui veux-tu une petite fourrure comme au bon vieux temps.  Mais au dernier moment, on ne le fit point en voyant "ce que le monde était en réalité".

     

    Voir également mon article consacré aux peaux d'agneau/de mouton pour bébé: http://melimelodesptitsblanpain.blogspace.fr/1824468/Peau-de-mouton-ou-peau-d-agneau-pour-bebe/

     

    Je reviens donc du salon Valériane bien contente de cette visite! ;o)  

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